Participation électorale des jeunes et évolution du lien politique

L'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep) consacre son dernier numéro de son bulletin Jeunesses : études et synthèses à la participation électorale des jeunes.

La huitième édition du bulletin Jeunesses : études et synthèses interroge le supposé ” déclin civique ” de la jeunesse. Si l’abstention est effectivement en hausse, les jeunes générations restent très attachées à la procédure électorale, fondement de la démocratie représentative.
Réalisée par Bernard Roudet, chargé d’études et de recherche au sein de l’Institut, cette synthèse interroge le désintérêt supposé des jeunes pour les enjeux politiques liés au vote et les caractéristiques de leur participation électorale.
Depuis l’élection présidentielle de 2002, le thème du déclin civique de la jeunesse s’articule avec celui de son abstentionnisme, symptôme supposé d’une crise du lien politique. Or, si cette montée générale de l’abstention concerne particulièrement les jeunes, note Bernard Roudet, celle-ci ne signifie pas que le vote a perdu de sa légitimité auprès des jeunes générations.
En effet, le vote garde chez les jeunes une forte dimension symbolique puisqu’il constitue un rituel marquant une étape dans l’accès aux responsabilités adultes. C’est tout le paradoxe d’une participation électorale des jeunes. Entre désaffection et fort attachement à la démocratie représentative.

Laisser un commentaire