Paris et 18 collectivités signent le Pacte du Grand Paris pour l’économie circulaire

Face au défi global du dérèglement climatique, les collectivités locales se doivent d'être pionnières dans l’innovation environnementale. L’économie circulaire peut apporter l'une des réponses concrètes à cette question.

A l’issue des États généraux de l’économie circulaire qui étaient organisés à Paris mi-septembre, la ville de Paris et 18 collectivités métropolitaines ont organisé leset ont signé un Pacte du Grand Paris pour l’économie circulaire, à travers lequel elles prennent plusieurs engagements.
– Echanger sur les bonnes pratiques pour une commande publique socialement et écologiquement responsable, avec constitution notamment d’une base de données commune à destination des prescripteurs et des acheteurs publics (dont recyclage, réemploi, usage, clauses d’exécution, critères de jugement) ; travailler à la réalisation de groupements d’achat sur des segments pertinents (favorisant l’émergence de nouvelles filières sobres en carbone par exemple) ; investir ensemble dans des biens publics et des services “verts” au profit de nos collectivités.

 

Redistribution, seconde vie…

– Lutter contre le gaspillage alimentaire, en agissant au niveau de la restauration collective des équipements publics et des administrations par la sensibilisation du public, et en favorisant les actions de redistribution alimentaire et de valorisation des biodéchets.
– Développer les agricultures urbaines et péri-urbaines sur les différents espaces (sols, façades, toits) en lançant un appel à projets commun.
– Développer les logiques de valorisation des déchets par filière en lien avec les éco-organismes afin de redonner une seconde vie aux biens et matériaux et de limiter les flux de déchets mis en stockage. Dans ce cadre, une attention particulière sera portée aux réserves foncières nécessaires au développement de ces filières.
– Créer une Charte commune de l’éco-construction, intégrant de nouveaux référentiels et indicateurs de circularité, de récupération des énergies, d’éco-conception des bâtiments et favorisant l’utilisation de la voie fluviale dans les modalités d’organisation des chantiers.
– Elaborer une Charte commune pour des événements éco-responsables.

 

Sale temps pour les déchets

Dans la cadre de la construction métropolitaine en lien avec la Région, les territoires s’engagent également à porter quatre chantiers.
– En lien avec les Syndicats de traitement et de valorisation des déchets ménagers, étudier la faisabilité et les conditions de création et d’implantation de plate-formes métropolitaines partagées de récupération et de valorisation des déchets organiques.
– Travailler à l’extension des consignes de tri à tous les plastiques et à l’harmonisation des modes de gestion des collectes sélectives, en lien avec les travaux en cours menés notamment par le Syctom.
– Etudier les conditions d’une rationalisation et d’une meilleure gestion partagée des installations municipales de prise en charge des déchets encombrants (déchetteries et ressourceries);
– Envisager dans le cadre du PREDEC, la création d’une “bourse” métropolitaine aux déchets de chantiers dans une logique de traçabilité.

 

Les signataires du pacte : Paris, Sceaux, Les Lilas, Nogent sur Marne, Fresnes, Meudon, Suresnes, Arcueil, Montreuil, Clichy-sous-bois, Montfermeil, Aulnay-Sous-Bois, Communauté d’agglomération d’Est Ensemble, Communauté d’agglomération de Grand Paris Seine Ouest, Communauté d’agglomération de Plaine Commune, Communauté d’agglomération de Val de Bièvre, Département de Seine-Saint-Denis, Département du Val-deMarne, Région Ile-de-France.

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