L’armée veut réduire son empreinte écologique

Un contrat de performance énergétique (CPE) passé entre le ministère de la Défense et Cofely Services GDF Suez a donné lieu à une pose de première pierre, le 12 février, sur le camp militaire de La Valbonne (Ain).

C’est le second CPE signé par l’armée. Le premier, passé il y a trois ans dans le quartier militaire de Chambéry-Roc Noir (Savoie), était encore pionnier pour une administration qui, depuis 2003, année de signature d’un protocole d’accord sur l’environnement, cherche à verdir ses troupes. Le mot d’ordre pour y parvenir ne se réduit pas qu’à mieux gérer les terrains militaires Natura 2000 (340 emprises militaires sont intégrées au réseau Natura 2000), à faire certifier les établissements Iso 14 001 ou à nommer au sein des troupes des responsables environnement : l’écoconception, la HQE et l’efficacité énergétique sont des cibles grimpantes. En témoigne donc ce contrat passé pour vingt ans entre l’acheteur d’énergie de l’armée, le sèchement dénommé Service d’infrastructure de la Défense (SID), et la filiale du groupe GDF Suez, pour injecter 13 millions d’euros dans un renouvellement de chaufferie (passage au bois-gaz) et l’isolation des passoires thermiques, gymnases et autres ateliers de ce site qui recense 120 hectares de zone bâtie. La diminution de facture énergétique attendue est « de l’ordre de 41% », selon le ministère. Et comme dans tout CPE, l’exploitation et maintenance des installations revient en contrepartie au partenaire privé, qui le facture 650 000 euros par an. 

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