Zones blanches : le Gouvernement demande aux opérateurs de respecter leurs engagements

Lors de la séance des questions au Gouvernement, le 13 octobre, la secrétaire d’État au numérique, Axelle Lemaire, a assuré que le Gouvernement "sera très ferme" sur l'engagement des opérateurs de téléphonie mobile pour mettre fin aux zones blanches.

Répondant à une question relative à la “fracture numérique” du député du Nord Bernard Gérard (LR), qui faisait référence aux vingtaines de communes de la métropole lilloise présentant des “carences” de réseau, Axelle Lemaire a tenu à apporter quelques précisions : “Malheureusement, la fusion entre SFR et Numericable a fait prendre du retard dans le déploiement à Lille. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement sera très ferme en exigeant des opérateurs qu’ils remplissent leurs engagements”, a-t-elle déclaré

Lancé en 2013 le plan Très haut débit, représente un investissement de 20 milliards d’euros jusqu’en 2020 – partagés entre opérateurs privés, collectivités territoriales et État – qui vise une couverture intégrale du territoire d’ici à 2022, principalement à l’aide de la fibre optique, mais aussi grâce au satellite, à la montée en débit sur le réseau cuivre actuel (ADSL) et à la 4G pour les territoires moins accessibles. Entre 6 et 7 milliards de subventions publiques sont prévues pour le plus important projet d’infrastructures actuel, dont plus de 3 milliards financés par l’État.

En complément de ce plan, les opérateurs de téléphonie mobile ont trouvé fin mai un accord pour fournir d’ici à la mi-2017 la 3G aux 2.200 communes qui ne sont actuellement pas couvertes. Ils seront également tenus de couvrir en 2G d’ici à fin 2016 les bourgs ne disposant d’aucun service de téléphonie mobile. “Sur les territoires ruraux, le plan de la région du Nord-Pas-de-Calais est l’un des plans les plus ambitieux pour notre pays, qui devra faire de la France le pays le plus connecté d’Europe d’ici dix ans”, a-t-elle affirmé.

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