Recensement : l’AMF demande un “droit d’option” pour les communes

 

Imprécis, opaque, source d'erreur… Le recensement et surtout la méthode mise en œuvre pour le recueil des informations ne satisfait pas l'Association des maires de France (AMF) qui propose d'instaurer un "droit d'option" pour les communes.

 

Le Comité directeur de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité a adopté à l’unanimité un vœu portant sur la clarification des procédures de recensement de la population. “De très nombreux maires, issus de tous les territoires, sont depuis un grand nombre d’années confrontés à de lourdes difficultés sur les conséquences des mécanismes de recensement dont ils ont la charge. Souvent trop imprécis et opaques, les résultats du recensement peuvent conduire à des erreurs, qui ne sont pas sans conséquence pour la commune : calcul des dotations, accès aux services publics“, explique l’AMF

Aussi l’Association demande-t-elle qu’une réflexion soit engagée dans le but d’ouvrir un droit d’option pour les communes qui devraient pouvoir choisir entre le recensement par sondage, tel qu’il est pratiqué dans les communes de plus de 10.000 habitants, et le recensement général de la population municipale.
En outre, elle demande aux services de l’État la mise en place rapide d’un groupe de travail sur le sujet, dans le but d’améliorer la fiabilité et donc l’acceptation des procédures de recensement.

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