Pauvreté et l’exclusion sociale Outre-mer : l’avis du CNDH

 

Alors que les Assises des Outre-mer viennent de débuter et se poursuivront jusqu'au printemps 2018, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) dénonce les situations de pauvreté et d'extrême pauvreté auxquelles doit faire face un pourcentage élevé des populations ultramarines.

 

Un nouvel avis sur la pauvreté et l’exclusion sociale a été adopté le 26 septembre par la Commission nationale consultative des droits de l’homme. Celui-ci s’inscrit dans le cadre d’une étude sur l’effectivité des droits fondamentaux dans les Outre-mer et se focalise principalement sur les Antilles et la Réunion.

En se concentrant sur La Réunion et les territoires ultramarins antillais, la CNCDH insiste notamment sur la nécessité de mettre en place des politiques de lutte contre la pauvreté qui inclut les populations concernées dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de celles-ci.

 

Des territoires comme les autres ?

A la veille des 70 ans de Déclaration universelle des droits de l’homme, texte fondamental que l’ensemble des États s’est engagé à mettre en œuvre, la Commission nationale consultative des droits de l’homme a décidé d’analyser comment la France respecte les droits de l’homme dans les territoires d’Outre-mer.

La Commission souhaite ainsi réaffirmer que “l’éloignement géographique, l’héritage historique, les différences culturelles ne sauraient en aucun cas justifier que tant de femmes, d’enfants et d’hommes ne voient pas leurs droits dûment reconnus, respectés, protégés et mis en œuvre sur l’intégralité du territoire de la République française.”

 

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