La montée en puissance de l’intercommunalité freine certains élus à se représenter

A moins d’un an des prochaines élections municipales, l’Association des petites villes de France a interrogé un panel de 250 maires des petites villes (adhérents et non adhérents à l’APVF) sur le choix qu’ils comptent faire aux prochaines élections.

Environ trois quarts des maires des petites villes interrogés envisagent de se représenter aux prochaines élections municipales. Le taux est sensiblement similaire à celui observé aux précédentes élections municipales de mars 2008. Parmi les raisons invoquées par les 25% de maires qui ont pris la décision de ne pas se représenter, près de 9 sur 10 mettent en avant la question de l’âge et la nécessité de renouveler les équipes. Parmi les autres raisons invoquées, la montée en puissance de l’intercommunalité et des compétences qui leur sont dévolues vient en second suivie de la question de la complexité croissante de la gestion locale. Paradoxalement, la loi à venir sur la limitation du cumul des mandats n’a pratiquement jamais été invoquée.
Enfin, les maires qui ont indiqué ne pas vouloir se représenter ont réalisé en moyenne trois mandats.
En dépit de l’absence d’un statut de l’élu local véritablement protecteur, de la difficulté croissante de l’exercice de la gestion locale ou encore des exigences contradictoires des citoyens, on n’observe donc pas de phénomène de découragement des maires des petites villes. “C’est un signe de bonne santé de la démocratie locale”, souligne l’APVF

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