Inauguration de la LGV Rhin-Rhône

Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a inauguré la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône.

Cette première portion de 140 km sur les 190 km qui séparent Dijon et Mulhouse, relie Villers-les-Pots (à l’Est de Dijon) à Petit-Croix (au Nord-Est de Belfort). Mais l’exploitation commerciale ne commencera en réalité que le 11 décembre prochain. Cette ligne permettra de gagner plus de 1h30 sur certaines liaisons, qu’il s’agisse de  Dijon – Strasbourg en 2h00, au lieu de 3h40 ou de Paris – Belfort-Montbéliard en 2h15, au lieu de 3h50. Concrètement, elle raccordera directement les régions Alsace, Franche-Comté et Bourgogne et les régions Rhône Alpes, Provence – Alpes – Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.

La LGV Rhin-Rhône cumule les premières fois en particulier sur le plan environnemental. C’est la 1ère LGV sur laquelle Réseau ferré de France (RFF) a intégré l’environnement dès le stade des études préliminaires et du choix des fuseaux de passage en 1993. L’ensemble des actions menées en faveur de l’environnement fera l’objet d’un bilan global, prévu par la loi d’orientation des Transports intérieurs (LOTI). Ce bilan, à réaliser dans les 3 à 5 ans après la mise en service de la ligne, permettra de vérifier le respect des engagements pris, l’efficacité des mesures réalisées et de proposer les éventuelles adaptations nécessaires. Plus de 272 sites font l’objet de ce suivi environnemental qui a démarré au début de 2009 et se poursuivra jusqu’au bilan final prévu en 2016.  Pour RFF, ce bilan servira à l’élaboration de la deuxième phase de la LGV Rhin-Rhône mais également à tous les projets d’infrastructures ferroviaires en cours et à venir.

Nicolas Sarkozy a annoncé le lacement par l’Ademe dans les prochains jours d’un appel à manifestation d’intérêts sur les trains à grande vitesse du futur. « Nous allons investir massivement dans la nouvelle génération des trains à grande vitesse avec moins de consommation, plus de capacité de transport, plus d’adaptation aux différents réseaux. Au-delà du seul TGV, il est essentiel que nous nous donnions les moyens de convertir les performances technologiques, notre expérience et la qualité reconnue de notre système ferroviaire, pour avoir une filière industrielle ferroviaire et gagne des parts de marché à l’étranger », a déclaré le chef de l’Etat.

 

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