Grenoble met en place les certificats qualité de l’air

Depuis le 1er novembre, les habitants des 49 communes de la métropole grenobloise doivent demander un macaron de couleur pour identifier leur véhicule en fonction de ses émissions polluantes.

Le dispositif des certificats qualité de l’air est entré en vigueur dans Grenoble-Alpes Métropole. “Il va permettre une gestion plus fine des pics de pollution”, souligne Lionel Beffre, préfet de l’Isère, Lionel Beffre. Ces certificats, nommés “Crit’air” (voir notre article sur la publication du décret), attestent de la classe environnementale du véhicule en fonction de ses émissions de polluants. Du deux roues au quadricycle, en passant par les véhicules utilitaires ou les autocars, tous les véhicules routiers sont concernés. Six types de vignettes de certificats sont lancés, dont la couleur diffère selon le type de véhicule, sa motorisation (électrique, essence, diesel) et sa date de mise en circulation.

Dès le cinquième jour de persistance d’un pic de pollution de l’air, ou de dépassement d’un certain seuil, les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 (sans vignette) ne seront plus autorisés à circuler dans l’agglomération ainsi que sur les accès autoroutiers à la métropole grenobloise. “En parallèle, un accompagnement tarifaire sera déployé dans les transports en commun, les parkings relais et le Métro-vélo”, communique la collectivité. A partir du septième jour de pollution, les véhicules munis des certificats 4 et 5 seront eux aussi interdits de circulation. Soit un quart des véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 la semaine entre 8h00 et 20h00.

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