Grenoble lance une concertation pour s’équiper d’un second téléphérique urbain

Courants à la montagne, les téléphériques sont quasiment absents du paysage des transports collectifs urbains. Leurs atouts étant nombreux, les projets commencent à fleurir. La métropole grenobloise vient ainsi de lancer les premières concertations pour une liaison est-ouest qui devrait relier trois lignes de tram en enjambant le Drac et l'Isère.

Après un équipement à usage touristique, Grenoble lance une concertation pour un nouveau projet de téléphérique urbain. Il relierait quatre communes de l’agglomération. Et, de bout en bout, la ville de Fontaine, au pied du Vercors, à celle de Saint-Martin-le-Vinoux, au pied de la Chartreuse. Il survolerait donc la ville de Sassenage et la presqu’île scientifique de Grenoble. Et relierait trois lignes de tramway entre elles. Soit un parcours jalonné de 4 à 6 stations, sur 3,7 kilomètre, en seulement 16 minutes.

Ce projet figure dans le dernier contrat de plan État-Région, avec une aide actée de dix millions d’euros. Son coût, lui, est estimé à 60 M€. Grâce à cette concertation, des retours sont attendus sur la pertinence du mode téléporté par rapport à une liaison classique de type terrestre. A Toulouse, l’agglomération qui veut aussi relier d’ici 2017 par ce mode trois sites stratégiques (projet Aérotram), dont l’ancien site d’AZF, séparés par la Garonne et une colline, avait abouti à la conclusion qu’un bus serait trois fois plus cher et qu’en termes de trafic, le câble serait aussi performant. En complément du réseau de transports existant, et pour du rabattement vers celui-ci, le projet grenoblois fait donc sens. Aux habitants d’en juger à travers cette concertation qui dure jusqu’au 13 novembre.

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