Alain Juppé invite les collectivités à contribuer au renouvellement de la relation franco-allemande

Le 50e anniversaire du Traité de l'Elysée, signé le 22 janvier 1963, célèbre un demi-siècle d'une relation francoallemande qui, au fil des années s'est construite, développée, approfondie et dont nous savons qu'elle est aujourd'hui essentielle à la poursuite du projet européen.

Les collectivités territoriales, notamment à travers les 2.200 liens de jumelages, ont apporté une large contribution à l’émergence d’une véritable coopération entre la France et l’Allemagne qu’elles continuent d’animer à travers de multiples échanges. Chaque année, de très nombreux acteurs engagés et volontaires, élus locaux, mais aussi membres des comités de jumelages et bénévoles de multiples associations permettent aux citoyens des deux pays d’apprendre à mieux se connaître. La convivialité, l’hospitalité, les expériences échangées, les initiatives communes tissent, rencontre après rencontre, des liens innombrables et pourtant uniques.

Très attachée à la relation franco-allemande, l’ Association Française du Conseil des Communes et Régions d’Europe (AFCCRE) entend saluer le cinquantenaire du Traité de l’Elysée. C’est en ce sens qu’elle a mis à l’honneur les jumelages franco-allemands au cours de leur rencontre avec les parlementaires européens à Strasbourg le 17 janvier dernier.
Pour Alain Juppé, président de l’AFCCRE : “Au-delà des célébrations qui marquent une étape, il est nécessaire de nous projeter vers l’avant.” L’AFCCRE en appelle ainsi à une relation franco-allemande renouvelée qui s’appuie notamment sur la mise en œuvre de nouvelles thématiques de coopération centrées sur les préoccupations concrètes des autorités locales et régionales et des citoyens et “qui n’excluent
pas de débattre franchement de toutes les questions, y compris conflictuelles”, souligne  Alain Juppé.

 

Les jeunes au cœur de la coopération franco-allemande

L’AFCCRE, fidèle à l’esprit du Traité de l’Elysée, insiste sur le fait que la mobilité et les échanges de jeunes doivent être replacés au cœur de cette coopération. “Dans cette perspective, nous souhaitons souligner le succès de l’OFAJ (Office franco-allemand pour la jeunesse)  et soutenir son action notamment à travers des moyens adaptés. La relance de la coopération franco-allemande qui est nécessaire doit permettre de donner un nouvel élan au projet européen allant dans le sens d’une plus forte intégration, notamment dans les domaines économique, budgétaire et fiscal, mais aussi diplomatique, pour que la voix de l’Union, dans la période de crise que nous traversons, se fasse entendre plus fortement. Plus que jamais, nous avons le devoir de franchir une nouvelle étape dans l’unité européenne, seule réponse aux défis actuels.”

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